Investissement immobilier à Athenes
Présentez-nous votre entreprise et sa petite histoire :
Mobilia Real Estate a été fondée par Ellen Sannier, mon épouse, il y a déjà près de 20 ans. J’œuvrais dans une autre société alors. Nous avons commencé à travailler ensemble en 2005. Notre amour commun de la Grèce, la passion de ce métier et une forte complicité sont certainement la force de notre agence.
Petit à petit notre équipe s’est étoffée et a été renforcée par des hommes et desfemmes d’une grande valeur qui se répartissent différentes spécialités et sont capables de travailler en plusieurs langues. Ainsi, notre clientèle s’est, année après année, internationalisée.
Quelles sont vos activités ?
Je peux dire que nous sommes à la croisée des chemins entre les besoins des vendeurs, des investisseurs et des acheteurs professionnels ou particuliers.
Nous gérons les offres de vendeurs et nous les assistons pour valoriser au mieux les biens qu’ils proposent. Cela passe par l’évaluation, la présentation, la stratégie de vente et la publicité.
Dans le même temps, nous proposons ces biens à de potentiels acheteurs et nous les accompagnons avec professionnalisme dans leurs démarches.
Par le fait, nous devons rester dans la plus haute exigence déontologique et composer avec des intérêts parfois divergents afin de parvenir, à chaque fois, à un arrangement qui convienne aux deux parties et n’en lèse aucune.
Nous intervenons pour des particuliers qui s’engagent dans un projet de résidence principale ou secondaire, mais aussi pour des investisseurs qui recherchent des opérations immobilières, des établissements hôteliers ou commerciaux. Depuis quelques années, de plus en plus d’investisseurs étrangers sont motivés par le Grèce.
Nous avons également développé une vraie spécialité dans le domaine des résidences qu’offrent les îles grecques. Chaque membre de notre équipe est spécialiste d’une ou deux îles, ce qui nous donne un niveau de connaissance très intime avec chacun de ces petits cailloux éparpillés dans les eaux grecques comme autant de petits joyaux.
Depuis deux ans, nous avons développé une compétence particulière dans la gestion locative immobilière. Nos clients, de plus en plus nombreux, apprécient le pragmatisme et le prix de nos services et, une fois secondés par nous, goûtent enfin « la paix du propriétaire » libérés des multiples tracas de la gestion de leurs biens.
Présentez nous Athènes. Terre d’investissements ?
Les chinois, dit-on, pensent que derrière toute catastrophe, il y a une opportunité qui se dessine. La grande crise qui a démarré en 2010 en Grèce pour se poursuivre presque jusqu’en 2016, puis, celle du Covid sont la première part de l’équation. Pour ce qui est des opportunités, les choses sont moins tranchées, mais tentons d’en faire un portrait simplifié.
Bien que les prix soient, depuis 2019, repartis en hausse, beaucoup de biens immobiliers restent très compétitifs avec des prix bien inférieurs à une majorité de pays en Europe. Bien que gangrénée par le phénomène Air BnB, l’offre immobilière reste significatives tant pour les logements que pour les biens à vocation économique.
Athènes bouge beaucoup, c’est dans le tempérament de cette ville bouillonnante. C’est aussi une ville de paris sur l’avenir. Il y a eu celui de l’après crise, et maintenant, celui de l’après Covid. Depuis l’antiquité, Athènes sourit aux audacieux. Il faut savoir, pour bien investir ici, oser innover sans jamais oublier les bases intemporelles qui cimentent le pays.
Avant d’investir, il faut s’attacher à bien comprendre le pays et le « vivre à la grecque ». Service, tourisme et innovation me semblent délimiter un bon angle pour investir. Tout projet doit-être pensé comme un Grec pourrait le penser. Un investissement calqué sur des modèles de société ou des idéologies incompatibles subirait un phénomène de rejet, ou pire, une inertie administrative à laquelle peu de projets résisteraient. Mais si le projet est intéressant, il sera soutenu avec un enthousiasme sublime.
Comment Athènes et ses habitants sont-ils perçus par les étrangers ?
Mais, de quels étrangers parlons-nous ?
Il y a les touristes, qui, pour ce que j’en vois, ne restent qu’à un niveau superficiel digne de quelques guides de voyages. Ils ne voient d’Athènes et de leurs habitants que ce qu’ils veulent bien voir. Les vacances ne sont qu’un divertissement et les Athéniens sont assez bienveillants envers les touristes pour peu qu’ils soient eux-mêmes respectueux.
Nous avons ensuite les amoureux de la Grèce. Ceux-là parlent, ou tentent de parler la langue, ont des amis grecs et ont leurs lieux, leurs habitudes. C’est donc un public conquis.
Globalement, Athènes s’arrange, à quelques exceptions près, pour ne jamais décevoir l’étranger. Amabilité, accueil, exubérance, tradition, terroir et histoire sont au rendez-vous. C’est pour cela que beaucoup viennent et reviennent en Grèce. Il faudra pourtant encore des efforts et quelques initiations pour devenir plus qu’un étranger dans ce pays qui ne se donne entièrement qu’à ceux qui le méritent.
Qu’est-ce qui est produit à Athènes ?
Quels sont les points forts et les projets à venir ?
Je dirais que le premier produit d’Athènes est un inestimable bonheur de vivre, mais en cela, je ne suis pas objectif.
Plus sérieusement, nous savons que la Grèce, dans son ensemble, n’est pas un pays industriel. Athènes est une arborescence d’activités touristiques, de services, d’artisanat et de commerce. Le commerce international tient une place importante grâce au port du Pirée.
Beaucoup de sociétés internationales ont commencé à investir dans les domaines des plateformes de service et les activités électroniques pointent le bout de leur nez ici et là.
La vraie question serait certainement : qu’est-ce qui pourra être produit à Athènes ?
A cette question, je répondrais que presque tout pourrait s’y produire.
Beaucoup de grecs ont fait des études à l’étranger et possèdent un haut niveau de qualification. Les personnels sont dynamiques et possèdent une capacité de travail hors du commun certainement née de la rage de sortir des années noires de la crise.
Les projets gagnants seraient certainement dans l’énergie, l’environnement, le service et la recherche.
Un projet en cours est certainement l’un de ceux-là. Je veux parler du ELLINIKO qui prend racine sur le site de l’ancien aéroport et qui représente le plus gros développement urbain européen, plus important encore que le projet urbain né de l’organisation des jeux olympiques de 2004.
Le projet est digne de la ville de demain et déclinera, au cœur d’un gigantesque parc urbain et côtier, des activités de loisirs, de tourisme et d’hébergements.
Une approche renouvelée des transports et de la mixité entre habitat, activités économiques et recherche et développement constitue la colonne vertébrale de ce projet unique en Europe. Je dois bien dire que les maquettes et visuels du projet font rêver. La mobilisation d’investisseurs internationaux est inévitable. Le départ sera donné dans quelques mois.
Qu’est-ce qui fait le charme de cette destination ?
Tout d’abord, il y a le sentiment, malgré un fort dépaysement, d’être ici comme chez soi. En effet, l’histoire millénaire de la Grèce a été intégrée dans toutes les cultures occidentales et les noms des lieux, des philosophes, sculpteurs et poètes sont dans tous les esprits.
Athènes est aussi un corps vivant qui meurt et renaît perpétuellement. C’est donc le souffle d’une vie énergisante qui caresse l’imaginaire et les sens du visiteur. Vivez au rythme des petits restaurants et tavernes, des plages, du Ouzo et des grillades, ajoutez une pincée de Zorba, de Mélina Mercouri, de Hadjitakis ou encore de Theodorakis, et vous aurez, sous le soleil et le bleu de la Grèce, tout le charme qui enchante le visiteur.
C’est, à ne pas douter, ce qui attire le touriste à Athènes. Les expériences, les rencontres et les surprises finiront de sceller le mariage de l’été avec l’âme grecque.
Quels sont les meilleurs quartiers pour s’y installer ?
J’aimerais bien répondre simplement à cette question. Mais ce n’est pas possible. Le meilleur quartier sera celui qui ressemble à votre vision de la vie. Bien entendu, il y a des quartiers chics, ils peuvent faire envie, mais, en dehors des prix élevés, il faut être en accord avec la microsociété qui y réside. A titre de comparaison, habiter le 16ème arrondissement de Paris n’est pas la garantie d’un bonheur à vivre.
Je connais des personnes très contentes d’avoir acheté un joli appartement à Exarchia, quartier réputé pour sa population étudiante et anarchiste car, en dehors de quelques manifestations, ils sont au calme, entourés de commerces de proximité et bénéficient d’une vue doublement superbe sur le mont Lycabette et l’Acropole.
Beaucoup d’étrangers achètent leur bien dans des quartiers populaires et résidentiels et y trouvent leur compte car, sans qu’il n’y paraisse, Athènes est un maillage de micro quartiers à la vie intime et rassurante. Les marchés de rue y déversent, plusieurs fois par semaine, leur cargaison de fruits, de légumes et de poissons, donnant ainsi toute la couleur et la vie qui manque tant dans bien des grandes villes du continent.
Bien entendu, d’autres personnes préfèreront des quartiers d’un plus grand standing. Mais le choix ne manque pas et, le plus sérieusement du monde et parce que c’est la vérité, le meilleur quartier pour l’acquéreur d’un bien sera, je le redis, celui qui ressemble le plus à sa vision de la vie et à ses centres d’intérêt.
Quel est le prix au M2 ?
Il y a quelques années, j’aurais répondu qu’en dehors de quelques quartiers très prisés, il fallait considérer que le prix serait entre 1000 et 2000 € le M2.
La crise est loin derrière nous déjà, et l’offre, bien que significative, est moins pléthorique.
Mais les prix restent toujours très motivants par rapport aux autres capitales européennes. Souvent, les appartements sont grands et bien exposés.
La moyenne basse pour un bien de qualité est désormais entre 1500 et 2500 € au M2 dans l’ancien.
Pour le neuf, les choses sont un peu différentes car il y a peu d’offres à cause du ralentissement de la construction. Les biens proposés sont tous ou presque de haut standing. Dans ces cas, il n’est plus rare d’être au dessus de 4000 € le M2, mais il s’agit de biens exceptionnels tant dans la qualité que dans la localisation.
Ensuite, il y a des endroits comme Ekali, Kifissia ou ceux situés en bord de mer sur la côte sud d’Athènes qui peuvent faire exploser les compteurs à l’échelle locale tout en restant compétitifs par comparaison à bien des villes européennes.
Quelle fiscalité pour attirer l’investisseur ?
Outre les prix, les frais annexes sont réduits. Alors qu’ils sont établis entre 15% et 20% du prix du bien dans la majorité des pays européens, les frais de notaire, d’enregistrement, etc. sont de l’ordre de 8% à 10% en Grèce.
Le pays ne pénalise pas la revente du bien immobilier puisqu’elle n’impose pas, en principe, les plus-values.
Le propriétaire français n’aura pas à déclarer son bien grec au fisc français sauf s’il est soumis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). S’il tire de son bien des revenus locatifs, ceux-ci seront imposés en Grèce, mais devront obligatoirement être communiquées au fisc français pour qu’il détermine le taux d’imposition effectif du contribuable en France.
L’état grec a dévoilé son intention de favoriser les retraités européens désireux de s’implanter dans le pays au travers d’une taxe unique. L’intention est louable, mais aussi stratégique dans la mesure où, depuis quelques années, nombre de retraités décident de s’implanter définitivement den Grèce.
Pourtant, je pense qu’il faut encore se donner du temps pour apprécier les réels avantages de cette disposition toute neuve. En effet, si l’on ne considère le seul cas de la France, une forme de « riposte » fiscale est à l’étude et il n’est pas exclu qu’une taxe compensatoire soit décidée par l’Hexagone. Une première tentative a déjà été lancée concernant les nombreux retraités implantés au Portugal.
Pour toutes ces questions, je vous recommanderais de télécharger gratuitement le guide de l’acheteur sur notre site https://immobilierengrece.com/.
Quelle est votre adresse préférée pour le repas de midi ?
Dans mon quartier, là-bas, presque caché, il y a « les Falafels du Baba Ganoush ». Je lui donne tous mes suffrages pour la qualité des plats, la simplicité bienveillante de l accueil et la tranquillité de la placette Varnava.
Mais Athènes regorge de ces petits endroits où l’on vous accueille comme un ami, comme un membre de la famille. Les grecs ont le bonheur et le plaisir de donner le meilleur d’eux-mêmes à celui qui s’assied à leur table. Il suffit d’explorer un peu et chacun trouvera vite son petit paradis de midi.
Qu’emporter dans sa valise pour partie à Athènes ?
Rien ! Une certaine enseigne dit « venez comme vous êtes ». Je suis certain que le publicitaire pourrait-être Grec.
Mettez dans votre valise un peu de bonne humeur, une bonne rasade de joie, une pincée de curiosité et un long trait de désir. Tout le reste, vous le trouverez sur place.
Qu’aimez-vous le plus ?
Autrefois, plus qu’aujourd’hui, nombre de grecs, en quittant leur travail en fin de journée, se précipitaient pour sacrifier à la joie de vivre au bonheur des plages. La vie a un peu changé, mais, pour ma part, je goûte délicieusement de pouvoir fermer le bureau et me retrouver presque quinze minutes plus tard, au port du Pirée, sur un bateau qui m’emmène vers une des nombreuses îles proches.
Que détestez-vous le plus ?
Je dois avouer que je ne déteste rien car j’ai écarté de mon chemin tout ce que je pourrais détester, cette sagesse vient avec l’expérience je crois.
Mais, je reste encore agacé par le comportement irrationnel de certains touristes étrangers qui ne savent pas prendre une distance suffisante avec leurs à-priori.
J’essaye parfois de leur expliquer que pour vivre à Athènes, il faut faire comme les Athéniens. Après tout, si cela peut contribuer à l’harmonie, j’en serais heureux.
Site internet : agence-immobiliere-mobilia.fr
Email : info@mobilia.gr
Téléphone : +30 210 7563200
Fax : +30 210 7563202
Adresse : 4, rue Archimidous 11635, Athenes Grece
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